Le dernier numéro de la gazette de l’ALSJ est arrivé. La revue Citrouille est dans les marmites, gratuite et recommandée. Au sommaire : le Prix 1er Album attribué à l’album Louise de New-York, la détective de Gaia Guarino, les livres récompensés par les Sorcières, la sélection des libraires et la réédition de Tanbou.
Cette réédition est un événement. Pas uniquement parce qu’elle émane d’un travail de collaboration étroit entre des librairies – les Sorcières – et un éditeur – Syros -, mais aussi parce que cet album-cd est profondément sensible : il entrecroise les mots, les sons, la musique, le chant et l’histoire des hommes.
Marie n’arrive pas à chanter à l’école. Elle rencontre Danga, un musicien. Il lui offre un tambour, tanbou en créole, et lui raconte l’histoire de ses ancêtres esclaves.
Le percussionniste Edmony Krater accompagné d’un choeur d’enfants déroule les rythmes du gwoka, musique née pendant l’esclavage, perpétuée par les esclaves. Le gwoka, mal perçu pendant longtemps dans la société, a survécu à la période postcoloniale, en s’affirmant comme première musique et danse de la Guadeloupe.
Piotr Barsony illustre ce livre dont la force avait déjà séduit en 2011. A l’occasion de sa sortie, un certain Thierry Lenain écrivait :