
La montagne qui m’a sauvée,
de Lauren Wolk
Traduit de l’anglais (États-Unis) par Marie-Anne de Béru – Éditions L’école des loisirs, Coll. Médium, 2021
L’histoire
Etats-Unis, 1934. La Grande Dépression pousse la famille d’Ellie, la narratrice, à quitter la ville. Son père, tailleur de luxe, sa mère, musicienne, ont tout perdu. Ils se réfugient sur une montagne pour y construire leur maison y installer leurs enfants. Mais si Ellie se révèle au contact de la nature, sa mère et Esther, sa soeur s’adaptent avec difficulté. Un accident tragique vient perturber de cette nouvelle vie qui peine à trouver son équilibre. Tandis qu’il défriche une parcelle pour cultiver un potager, un arbre chute sur le père d’Elie, qui plonge dans le coma. La famille se relaie auprès du blessé et Ellie, qui se sent coupable (à tort), cherche par tous les moyens à réveiller son père… Une suite d’événements s’enchaînent, ponctués de rencontres déterminantes, révélant parfois le meilleur, parfois le pire de l’être humain.
Coup de coeur d’Amélie
La maturité d’Ellie, sa façon d’analyser les situations avec acuité et cette volonté de garder pour elle le poids de la culpabilité en font un personnage passionnant et fascinant. La narration à la première personne nous permet d’accompagner l’adolescente dans sa quête et de partager ses pensées. L’approche psychologique, fine et habile, prend appui sur une écriture véritablement fluide. C’est un très beau roman qui parle de nature humaine, de nature « tout court », de la médecine douce…
Lauren Wolk
Lauren Wolk est une autrice, poétesse et artiste viuselle qui vit dans la presqu’île Cape Cop, au sud-est des Etats-Unis.
Après Longtemps j’ai rêvé de mon île et L’année où j’ai appris à menti, La montagne qui m’a sauvée est son troisième roman jeunesse, traduit par L’école des loisirs. Chaque parution originale fait l’objet de nombreuses récompenses et de mentions.