» Voilà comment je vois les choses, tout le monde a droit à son miracle. Moi, par exemple, je ne serai sans doute jamais frappé par la foudre, ni ne remporterai de prix Nobel, pas plus que je ne deviendrai le dictateur d’une petite île d’Océanie, ni ne serai atteint d’un cancer foudroyant de l’oreille et non plus victime de combustion spontanée. Cependant, si l’on envisage ces cas de figure improbables dans leur ensemble, il n’est pas impossible qu’au moins l’un d’eux s’applique à un élu parmi nous. J’aurais pu assister à une pluie de grenouilles, marcher sur Mars, être mangé par une baleine, épouser la reine d’Angleterre ou survivre plusieurs mois en mer. Mais mon miracle fut différent. De toutes les maisons de tous les lotissements de Floride, il se trouve que j’ai atterri dans celle voisine de chez Margo Roth Spiegelman. »
Une voisine mystérieuse et fascinante, une nuit blanche, une expédition vengeresse, une disparition, un road-trip, des certitudes qui volent en éclat, de l’amour et de l’amitié… Comme dans Nos étoiles contraires, John Green livre avec La face cachée de Margo (titre original Paper towns) une histoire aigre-douce, mêlant humour et sensibilité. En 2009, au moment de sa publication, il a reçu le prix Edgar Allan Poe et a été élu livre favori des ados et bibliothécaires par l’American Library Association. Il vient d’être adapté au cinéma par Jake Schreier. A vous de choisir. L’écran (« En vrai, Cara elle a un côté mystérieux qui va tellement bien à son personnage dans La face cachée de Margo » tweete Ludoline) ou le papier (« La face cachée de Margo il est trop bien mais il est encore mieux en livre » tweete Valentin). Ou les deux…