Eté 2013 – La valise de Christèle

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Être babillarde* n’empêche pas de faire sa valise même si des subterfuges technologiques me permettent de laisser croire que je ne pars jamais en vacances. Mais si si, je pars aussi. Je suis même ailleurs au moment où vous lisez cet article – le 400ème de ce blog – et dans ma valise, j’ai glissé :

Devine combien je t’aime, parce que je ne m’en lasse pas, « jusqu’à la lune et retour »,

Bonsoir lune, pour que le sommeil vienne pianissimo après une belle journée de vacances,

La douane volante, François Place, enthousiasmant, captivant, vif,

Georges, pour le petit déjeuner, l’oreille à la radio, l’oeil sur un magazine, toujours,

Les filles ont-elles un cerveau fait pour les maths ?, parce que les idées reçues ne prennent pas de vacances,

– le cahier de coloriage de Charley Harper et des crayons aquarellés Djeco, on ne sait jamais si l’envie me prenait de faire quelque chose de mes dix doigts,

– un cahier Rond de Lune, illustré par ma complice et amie Hélène Vesvard,

– le miroir coordonné, pour lancer des signaux depuis mon île déserte,

– des tomates sans OGM, riches en eau et pauvres en calories, le fruit de l’été,

– un tracteur rouge pour les souvenirs d’enfance.

*Babillarde de « babillard », néologisme québécois signifiant panneau fixé à un mur dans un lieu public, sur lequel on épingle ou on colle des messages, des annonces, des communiqués, etc.