Les jolis kaléidoscopes de Londji

LONDJI, dont les puzzles nous ont conquis illico presto, nous fait à nouveau tourner de l’œil avec ses kaléidoscopes illustrés. Le studio barcelonais a soigné l’objet, ses finitions, les effets, l’esthétique, et la magie opère.

 
kaleidoscope
 
Kalos = beau, eidos = image, skopein = regarder. Voilà pour l’étymologie. Quant à son invention, nous la devons à un écossais, Sir David Brewster, brillant scientifique, qui s’autorise la fantaisie d’un pas de côté en 1816.
 
 
Depuis de nombreuses années, Brewster est reconnu pour son travail sur l’optique et la lumière. Ses découvertes sont fondamentales et comptent encore aujourd’hui ( l’angle de Brewster est un élément déterminant dans la construction des microscopes ou encore dans le développement de la fibre optique).
 
 
Penché sur ses travaux, publiant à foison, soutenu par des institutions prestigieuses, le chercheur fabrique un jouet ! Un jouet qui transfigure la lumière et fascine les petits et les grands. Il s’agit d’un petit tube qui tient dans la main, à travers lequel nous assistons à de formidables effets optiques. La réalité se modifie dans une combinaison d’images symétriques, produites par le jeu concomitant de fragments mobiles de verres colorés et de miroirs.
 
 
Ainsi, Sir David Brewster met à la portée de tous la polarisation de la lumière. Probablement surpris de constater que son invention continue de nous magnétiser plus de 200 ans plus tard, il ne renierait certainement pas la revendication de Londji, fabricant de kaléidoscopes : le droit d’être des enfants sans discrimination d’âge.
 
 
 
kaleidoscopes-londji (10).jpg
 
 
kaleidoscopes-londji (1).jpg
 
kaleidoscopes-londji (8).jpg