Pour ceux qui aiment les illusions d’optique, les expériences visuelles, les hologrammes et autres trucs fous inexplicables aux yeux du néophyte, les cartes lenticulaires sont fascinantes. A partir de 1975, Dali lui-même appliqua ce procédé à sa peinture.
Tout est dans le geste du spectateur. A lui d’activer et de créer le mouvement. A lui d’initier la magie. Les images se succèdent, séquence après séquence, la carte s’anime, grâce à quelques secrets de fabrication que possède l’entreprise allemande Supersign, fabricante des Pict-O-Motion. Car le lenticulaire n’est pas une mince affaire. Son impression est sophistiquée et nécessite une technologie de haut-niveau. C’est un minimum pour des images dont la valeur sentimentale serait 400 fois supérieure à celle véhiculée par les images traditionnelles, selon une étude réalisée aux Etats-Unis… Un argument imparable, qui nous laisse béats !