Olivier Tallec dédicacera son nouvel album Un peu beaucoup, vendredi 18 septembre à 17 heures à La Courte Echelle.

  • Publication publiée :14 septembre 2020
  • Post category:Ateliers

Sur les affiches réalisées par L’École des Loisirs pour la campagne de soutien Vivons livres !, l’écureuil d’Olivier Tallec clame son amour pour les libraires et les livres. « C’est mon libraire ». « C’est mon livre ».

Que l’on porte des baskets, des santiags ou des souliers vernis, l’écureuil nous aime, non pas pour nos chaussures, mais pour notre métier, notre merveilleux métier de libraire. D’ailleurs, c’est son principal trait de caractère, à l’écureuil : il aime. Il aime jusqu’à l’excès. Voire au-delà, sans en mesurer les conséquences. Et après C’est mon arbre, sa plus récente aventure nous en fournit une nouvelle preuve.

Olivier Tallec la raconte dans Un peu beaucoup, paru aux éditions Pastel il y a quelques jours, qu’il viendra dédicacer à la librairie, vendredi 18 septembre à 17 heures.

Au début, on y croit…

« C’est fragile un arbre, il faut en prendre soin. » Premières pages et un espoir nous envahit. L’écureuil est devenu un animal partageur ! « Il faut s’en occuper comme d’un ami ». Oh, puisqu’il parle d’amitié et de soin, c’est sûr, l’écureuil a été touché par la grâce ou il a fait son bonhomme de chemin, remis en question ses comportements, lu des livres qui font réfléchir… En tout cas, il semble revenu à de bons sentiments, bienveillants et généreux. Même lorsqu’il mange sa deuxième pomme de pin, nous sommes confiants. Et ce moment de vérité, où il nous regarde droit dans les yeux, comment ne pas y croire !

« Et puis quelqu’un va bien finir par les manger, alors autant que ce soit moi. » Voilà. Nous avons compris. L’écureuil ne résistera pas. Il gloutonnera toutes les pommes de pin. Et puis les aiguilles ( « J’adore ça »)… Ce sera l’escalade, Le début de la fin. Et une fin évidemment magnifique ! Olivier Tallec a ce don aussi !

Canaille des bois

D’une mauvaise foi inouïe, égal à lui-même, on retrouve l’écureuil avec une joie gourmande. Car cette canaille des bois, individualiste et irresponsable, est simplement désopilante. Un copain insupportable mais qu’on ne peut s’empêcher d’aimer. Le personnage est d’autant plus drôle qu’il est servi par une silhouette joyeusement ridicule, une queue touffue démesurée, un corps minuscule, un museau pointu et des yeux exorbités. Pour cette deuxième aventure de l’écureuil, Olivier Tallec a choisi une dominante de rouge-rose, couleur tendresse en somme…

Quant à la morale… L’auteur a « toujours privilégié les fins ouvertes », laissant à l’enfant la liberté de son appréciation de l’histoire. Et s’il n’y voit pas de message, il aura beaucoup ri, ce qui reste une fameuse expérience de lecture ! Pour en parler avec Olivier Tallec, il faut venir vendredi.

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