[Si j’étais le père Noël…] Le cochon tirelire de Vilac, élevé dans les forêts du Jura

  • Post published:20 décembre 2018
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Si j’étais le père Noël, je déposerais le cochon tirelire de Vilac au pied du petit sapin. Parce qu’il est rond et croquignolet, parce qu’il est en bois naturel et 100% made in France, enfin parce qu’il perpétue une amusante tradition dont nous avons remonté le fil…

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Saviez-vous que l’alouette des champs tirelire ?. Oui, son chant contient des « trli », onomatopées qui pourraient avoir inspiré l’origine du mot. Car les pièces, lorsqu’elles tombent dans un pot percé d’une fente où l’on garde ses économies, ne font-elles pas « trli » au contact de l’argile ? Cet argile dont étaient faites les premières tirelires.

 

Mais alors un cochon ? Pourquoi un cochon ? Pourquoi pas une poule ou un lapin ? Deux explications (source http://www.caminteresse.fr) :

 

Explication n°1 : »Posséder un cochon donnait jadis l’assurance de manger à sa faim. Dans les campagnes, les familles propriétaires d’un porc disposaient, après l’avoir tué, de viande fraîche puis de charcuterie et de salaison pendant une grande partie de l’année. Non seulement, la quasi totalité de ses morceaux est comestible et on peut transformer son sang en boudin, mais ses poils servent à fabriquer des brosses et pinceaux, et sa graisse, des bougies et du savon. Le cochon, qui mange à peu près n’importe quoi et n’a pas besoin de pâturage, a en outre l’avantage d’être facile à élever. Progressivement, il a été associé à l’argent, et les premières tirelires en forme de cochon ont fait leur apparition au XVIIIe siècle. »

Explication n°2 : « Au XIe siècle, les potiers anglais fabriquaient des récipients à moindre coût en utilisant de la pygg, une sorte d’argile de piètre qualité. Dans les chaumières, ces jarres servaient à tout : elles étaient remplies de vivres, d’objets divers. Mais on y cachait aussi de l’argent. On les appelait les pygg banks, l’équivalent de nos bas de laine. C’est l’homophonie de pygg, l’argile, avec pig, le cochon, qui donne l’idée à des artisans au XVIIIe siècle de fabriquer des tirelires en forme de cochon. L’argile sera abandonnée au profit du verre, du plâtre puis du plastique, mais le cochon restera. »

 

 

Chez Vilac, la matière de prédilection n’est pas l’argile mais le bois. Traité avec amour et talent, il permet d’obtenir de beaux jouets écologiques et des cochons très mignons.