Elle disait qu’en chacun de ses livres, il y avait une part de son enfance. L’admirable Christine Nöstlinger est morte au mois de juin à l’âge de 81 ans. Sa famille, ses amis et son éditeur ont annocé sa disparition il y a quelques jours.
Née en 1936 à Vienne, Christine Nöstlinger était une sorte d’Astrid Lindgren : drôle, impertinente, brillante. Ce n’est donc pas un hasard si en 2003, elle partage avec Maurice Sendak le prestigieux Astrid Lindgren Memorial Award. Le jury salue alors une femme à « l’humour irrespecteux, à la gravité clairvoyante et à la chaleureuse discrétion ». Plus de 100 livres pour enfants et pour adultes, traduits en 30 langues !
Dans ses histoires pour la jeunesse, Christine Nöstlinger ne se mettait pas seulement à hauteur d’enfant, elle se plaçait du point de vue de l’enfant et cette empathie a fait d’elle une auteure hors-pair. D’une imagination infinie, Christine Nöstlinger savait aussi jouer avec les mots et régalait ses lecteurs. Mais plus que tout, il lui tenait à cœur de défendre les enfants et ceux qui vivent en marge de la société.
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