» Marcus devait prendre le vapeur et remonter le fleuve Tangapico jusqu’à sa source pour retrouver son père, les temps des grandes vacances. 458 kilomètres de navigation, seul ou tout comme, au milieu des moustiques, des crocodiles et des lianes. Marcus avait 9 ans, pas vraiment une âme d’aventurier, et une sacrée envie de pleurer à l »idée d’être séparé de sa mère qui lui adressait de grands signes d’adieu depuis le quai. »
Marcus ignore que ce voyage sur le Christo Valdez sera bien plus qu’une simple traversée. A la première étape, il faut échanger son baladeur contre une statuette, c’est la tradition mais ce rituel l’agace. A travers la jungle, il faut combattre sa peur des cris des animaux, c’est la nature mais elle est effrayante… Nouvelle escale, Marcus doit se séparer de sa console de jeux et même de ses baskets ! Au fil du fleuve, au fil des jours, imperceptiblement, quelque chose bouge en lui. Marcus découvre le plaisir de marcher pieds nus. Auprès du capitaine, il apprend à sculpter un morceau de bois. Il se familiarise avec un environnement joyeux et luxuriant. Il explore la richesse des objets reçus en échange de ses chers trésors : une flûte, la crème contre les moustiques… Le voyage transforme le petit garçon, le libère de ses habitudes et de quelques biens matériels, le conduit vers des petits riens, essentiels… Marcus grandit…
L’histoire racontée par Didier Lévy résonne agréablement en cette période où nous devenons un peu voyageurs. Elle est accompagnée par des illustrations méticuleuses et denses, aux couleurs chatoyantes, qui invitent à s’attarder longuement sur chaque double-page. Prenez également le temps de visiter le blog d’Alexandra Huard. L’illustratrice partage ses dessins préparatifs et ses recherches, ainsi que ce teaser fabriqué avec son ami Julien Thomas.
Bonjour,
Au moment où j’écris, on a une page d’erreur en cliquant sur
http://www.hautetfort.com/admin/posts/%20http:/alexandrahuard.blogspot.fr/