Son poil est grattant et son humour – comment dire – transcendant. Le Serge Morin est une espèce rare, vaguement interlope et carrément tordant. A préserver et à bichonner en ces temps inhospitaliers. Le bonhomme, un gallo de chez nous, a le don de vous faire rire simplement en demandant à son copain Christophe Briand de mimer le froid et le chaud. Très fort.
On se souvient l’avoir croisé dans les allées du Festival Etonnants Voyageurs. Il sévissait alors sous la marque Dubonjahja, millésime prometteur. On s’était laissés séduire par l’énergumène aux accents de camelot et on était repartis avec de brillants ouvrages qui ont vécu depuis sans jamais faillir.
dubonjajha, collection privée
Depuis, le Serge Morin a tracé sa route sans cesser de semer ses bonnes blagues spirituelles et rutilantes. Il a auto-édité, dessiné, massicoté, crayonné, déliré, concocté des « créations papetières » grâce à quelques complicités, dont celle de Jésus Lemoniz, créateur de l’imprimerie rennaise Identic (disparu en 2008).
Le coup de génie du Serge Morin réside dans la confection de petits objets à feuilleter, à détacher, à poser sur le pare-brise, à glisser dans la poche d’un amoureux ou à animer. L’objet donnant corps au verbe, solidaires comme larrons en foire.
Nous sommes donc bien aise de compter parmi les détaillants des Prestigieux Etablissements Frichtre et de vous donner l’occasion rêvée de découvrir le Serge Morin. Pour trois francs six sous, ce serait sacrilège de s’en priver, ça vaut son pesant de cacahuètes !
J’ai souvent rêvé qu’un
homme faisait les carreaux
et, qu’ensemble, nous
conversions sur la beauté
de la vie.
Merci.
Voiture qui refuse de démarrer, que faire ?
1. M’appeler au secours
2. Faire reposer la faute sur moi
3. Y aller en vélo
Merci
C’est pour ton bien, tu me remercieras plus tard.
Mon propriétaire a bu hier. Il ne sait pas qu’il m’a garé ici. Je l’attends.