Débats clos, jouons au diabolo !

  • Post published:21 avril 2012
  • Post category:Jeux

Les débats sont clos et un îlot sans trémolos, sans complot et sans méli-mélo s’offre à nous. Nos ciboulots au repos, on pourrait… faire du vélo, du pédalo, jouer au water-polo ou, tiens, au diabolo !

la courte echelle, diabolo

Diabolo Jazz (Henrys) avec baguettes – Prix 26,15€                             Dimensions : diamètre 105mm, hauteur : 120mm. Poids : 255g

Diabolo : instrument de jonglage, appelé aussi « devil on two sticks » (le diable aux deux bâtons), composé de deux demi-calottes serties ensemble que l’on fait tourner, s’envoler, rebondir sur un fil relié à deux bâtons.

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L’impression que le diabolo serait contemporain et urbain est légèrement faussée. Remettons les pendules à l’heure.

Selon les sources les mieux informées (Le Petit Musée du Diabolo est une véritable encyclopédie), le jeu aurait au moins deux mille ans. Il nous viendrait de Chine, l’hypothèse grecque n’étant toutefois pas exclue. 1812-Costumes-Parisiens-diabolo-color.jpg

Au 18ème siècle, Lord Macartney, ambassadeur du Royaume-Uni en Chine, rapporta un kouen-gen, littéralement « appareil » et « vide« . 

Mais c’est en France que l’engouement pour le jeu fut le plus vif. Aux Tuileries et dans les parcs parisiens, on se prit de passion pour le « diable ». Les messieurs en habits et les dames en costumes jouaient même dans les salons parisiens hauts de plafonds !

En 1904, un ingénieur automobile, Gustave Philippart dépose un brevet pour un «système de toupie double», en usant de celluloïd et de métal. Il améliore les performances et la technicité du jeu. Le diabolo est né.

Après une traversée du désert, le diabolo revient en force dans nos rues et sur nos places. Les arts de la rue ayant désormais leur place dans le spectacle vivant, le diabolo a naturellement repris du terrain.


Pas question de tenter d’emblée le satellite, un wrap ou un soleil croisé ! Commençons tranquillement en suivant les conseils des jongleurs partageurs du site www.2diabolos.com. Après une petite visite au fond de la cour, 30 rue Vasselot, où l’on aura choisi un diabolo Henrys – marque de référence.

Un jour, nous ferons de la poésie diabolique… :

Mystic Game, 2010.

Numéro de diabolo-toupies de et par Vladimir Couprie de la compagnie belge Carré Curieux, www.carrecurieux.be